Plusieurs études, notamment épidémiologiques, ont exploré l'existence d'un lien entre l'exposition au fluorure, particulièrement pendant les périodes critiques du développement prénatal et de la petite enfance, et des problèmes neurologiques. Certaines de ces études mettant en évidence une corrélation entre des niveaux d'exposition plus élevés au fluor et une diminution du quotient intellectuel (QI) chez les enfants, ainsi que d'éventuels déficits cognitifs touchant la mémoire, l'apprentissage et le comportement. Des études menées sur des modèles animaux ont également suggéré que des doses de fluor pourraient induire des problèmes dans la structure et la fonction du cerveau.
Cependant, il est important de noter que les résultats des différentes études ne sont pas toujours unanimes et que le niveau de certitude scientifique varie. Certaines recherches présentent des limites méthodologiques qui limites l'interprétation définitive des conclusions. Le débat scientifique se porte notamment sur les doses de fluor utilisés, la durée et le temps de l'exposition, ainsi que d'autres facteurs potentiels pouvant influer sur le développement neurologique.
Les mécanismes exacts par lesquels le fluor pourrait affecter le cerveau ne sont pas encore mis à jour . Plusieurs hypothèses sont envisageables : le fluorure serait capable de traverser la barrière hémato-encéphalique, d'interférer avec des cellules nerveuses, de perturber la communication et la production de neurotransmetteurs, voire d'accroître le stress oxydatif dans le tissu cérébral. L'accumulation de fluor dans la glande pinéale est également une possibilité envisageable.
Les populations les plus sensibles semblent être les femmes enceintes et les jeunes enfants, en raison du développement cérébral durant ces périodes.
En conclusion, si les bénéfices du fluor pour la santé bucco-dentaire sont établis, la question de ses effets potentiels sur le cerveau, en particulier à certains niveaux d'exposition et pendant le développement reste un domaine de recherche actif. La communauté scientifique continue d'évaluer les preuves afin de mieux comprendre les risques potentiels et d'établir des recommandations adaptées pour la santé publique. Le débat entourant la fluoration de l'eau dans certains pays souligne l'importance de cette recherche continue pour éclairer les décisions en matière de santé.
Comme toujours, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé, en particulier si vous avez des conditions médicales préexistantes ou si vous prenez d'autres médicaments, car cela peut interagir avec certains traitements, il peut également vous fournir des recommandations personnalisées pour votre parcours anti-âge. Portez-vous bien… et longtemps !